Qu’est-ce que le World Wide Web (WWW) ?
Le World Wide Web (en abrégé WWW) est un réseau mondial constitué d’un système complexe d’hypertextes et d’hypermédias interconnectés, accessible via une connexion Internet et un ensemble de logiciels spécialisés.
Le logiciel nécessaire pour visiter le WWW est un navigateur ou explorateur, tel qu’Internet Explorer, Mozilla Firefox, Google Chrome, etc., qui représente chaque page web visitée dans une série de fenêtres équipées de texte et de multimédia.
Ces derniers requièrent généralement une adresse html (HyperText Markup Language, ou langage de balisage hypertexte) qui commence par les initiales www.
Le World Wide Web, communément appelé “le Web” ou “le Net”, a été développé entre 1889 et 1990 par des scientifiques du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) à Genève, en Suisse, et a été publié en 1993.
Depuis lors, ce nouvel espace virtuel s’est développé et multiplié pour devenir le principal moyen de consultation de l’information numérique et des télécommunications dans le monde contemporain.
Comment fonctionne le World Wide Web ?
Le Web fonctionne sur la base d’une procédure en trois étapes, qui sont :
- Traduction. L’adresse URL (celle qui est saisie dans le navigateur) est liée à une adresse IP par le biais d’une grande base de données Internet distribuée (appelée DNS). Une fois l’adresse IP obtenue, la communication est établie entre l’utilisateur et le serveur web, et la transmission des données commence.
- Demande HTML. Le navigateur demande alors la ressource et obtient les parties de la page web à partir des ressources demandées pour les graphiques, le texte, etc.
- Rendu. Le navigateur suit ensuite les instructions du code html ou ccs pour assembler la page web correctement, en mettant chaque graphique à sa place et chaque texte comme il doit apparaître. L’utilisateur peut alors le voir à l’écran et peut, à volonté, passer à des éléments similaires.
Caractéristiques du World Wide Web
Le Web est une dimension multimédia, interactive et distante de l’échange d’informations et des télécommunications, qui reflète dans une large mesure les connaissances, les attitudes et les comportements humains.
Statistiquement, il a été estimé en 2002 que sur les 2 024 millions de pages web existantes, 56,4 % étaient en anglais, contre 7,7 % en allemand, 5,6 % en français et 4,95 % en japonais, suivis par 4 % en espagnol.
Beaucoup accusent cette prédominance de la langue anglaise de servir de mécanisme pour imposer la langue et la culture (américaines) au reste du monde, fonctionnant ainsi comme un agent impérialiste au cœur de la mondialisation informatique.
Cependant, d’autres études soulignent la tendance à la constitution d’une culture 2.0, c’est-à-dire une culture médiatique numérique qui transcenderait les limites traditionnelles imposées par les frontières et les cultures.